La suceuse perdue
Par Lilly Ohmylollipop, Carine, Chris et Marion Favry.
Contrainte : 20 minutes pour écrire à quatre mains une nouvelle érotique qui se déroule sur « l’île sucette » où il n’y a que des hommes.
Sur l’île sucette, tous les hommes s’aimaient entre eux. Chris adorait caresser le poitrail velu de Paul et sucer les cherry de Marc. Quand à Pierre, il appréciait particulièrement le sexe robuste de Nicolas, celui qui lui avait fait découvrir son point P. Point qui le faisait hurler de bonheur chaque fois que le doigt de son amant pénétrait son anus.
Les jours de fête au son du tambourin toute la tribu s’alignait et s’enfilait en file indienne. La difficulté étant de réussir à faire un cercle parfait. Sacré bordel !
Cependant certains hommes sur l’île se montraient peu réceptif au charme de leurs congénères. Ils s’étaient réunis et avaient fondé l’ordre de la sucette molle. Ils étaient méprisés par le reste de la tribu et considéré comme des pervers. En effet, afin d’assouvir une sexualité frustrée, ils baisaient tout ce qui se présentait : taupinière, nid d’abeille, termitière, noix de coco, chèvre… Une des sucettes molles avait même trouvé la mort en essayant de se faire sucer par un serpent.
L’usage de la noix de coco était particulièrement technique. Il s’agissait de percer un trou de la grosseur de la verge, de s’y glisser. Sans perdre le précieux liquide qui ainsi se mélangeait à la semence, boisson dégustée par les grands chefs de la confrérie.
Malheureusement, en dépit de tout ces essais et de leur imagination débordantes, quelque chose étaient pourri au royaume de l’île sucette. La confrérie passait ses soirées à raconter les délices inaccessibles dont parlait les légendes anciennes. Autrefois existait des êtres dépourvus de pénis aux charmes enchanteurs qui rendaient fou même les dieux.
Coincés sur leur île, ils pensaient que ces êtres avaient définitivement disparu. Mais un jour, à la faveur d’une légère brise, les veilleurs repérèrent un radeau rose fuchsia. Toute la tribu se précipita sur la plage à cette annonce. Le radeau échoua et les hommes de l’île sucette découvrirent à son bord une créature étrange qui disposait de couilles sur la poitrine et qui avaient dû être attaqué par un requin qui lui avait mangé le sexe.
Tous étaient effarés face à cette abomination, sauf la confrérie des sucettes molles qui fit une crise hormonale hors du commun. Il se mirent à bander comme jamais. Leur libido promettait d’être enfin comblée. Face à cette engouement l’être merveilleux leur fut confié et ils s’empressèrent de l’étudier de près et en profondeur.